Voilà que Persia était de nouveau seul face à son destin.
Ces situations lui semblaient familiaires à la fin, la roue ne tournait jamais en sa faveur.
La roue en main, Persia pointa le cap du bateau en direction de sa citée, celle qu'il avait délaissée.
Sur la route, il croisa de nombreux navires marchands, sublimement décorés avec peint en lettres dorées dessus : "Carthago Nova". Il n'avait jamais entendu parlé de cette cité.
Continuant son chemin, il vit au loin l'île sur laquelle il avait déposé les premières pierres d'une citée destinée à prospérer. Le ciel s'assombrit, le bateau tanguait de plus en plus. C'était le début d'un furieux ouragan. Son faible bateau ne fit pas le poids quand il atterit dans l'oeil du cyclone, celui fut réduit en fins copeaux de bois, ne laissant que des échartes au toucher.
Persia avait su sauter à temps, mais sa vieille blessure s'était rouverte, et le guerrier maudit tomba dans un sommeil profond.
Quand Persia ouvrit les yeux, il sentit le vent sur sa peau nue. Il regarda autour de lui, il était dans un sublime chambre ouverte à un balcon. Il ne sentait plus le sel marin, mais la fleu de jasmin envahissait son nez. A coté de son lit, une armure en platine brillait dans les premiers rayons de l'aube. Une épée rouge sang était dignement posée sur un petit secrétaire en bois.
Lorsque Persia mit un pied à terre, il ne s'était jamais senti aussi fort, c'était comme si son corps avait été entretenu durant son sommeil si long.
Il essaya l'armure, qui lui était forgée à sa taille. Il ne comprit pas où il était.
Se dressant sur son balcon, il observa tout un peuple criant sur une agora. Tout à coup, un silence remplça le brouaha de la foule. Quelqu'un pointa Persia du doigt.
Tous se mirent alors à genoux, et implorèrent une vague prière incompréhensible.
Plus loin dans la foule, un gome à la chevelure on en peut plus étrange approcha. d'un geste de la main, tout le monde se releva.
" Je suis le prophète Séphirof, et je rend à mon Seigneur, ce qui lui appartient, à savoir sa digne citée"
Persia fut confus... Cet empire insulaire était sa modeste ville d'il y a quelques années ?
Il reconnut alors quelques des tristes bâtiments qu'il avait mis sur pied.
" Qui êtes vous ? demanda Persia
Nous sommes tes serviteurs, Ô grand seigneur. Nous avons imploré les Dieux qu'un jour tu nous reviennes, et ma vision était juste, la mer allait jeter sur notre île un étrange homme, et vous voilà!"
Comme quoi, la roue commencait à tourner pour Persia...
Soudain une alarme brisa l'harmonie et un garde cria : "Aux postes de combat!!"
Il était temps de tester cette nouvelle épée diaboliquement tranchante...
Au loin, persia reconnut les mêmes bateaux mercenaires que jadis, mais cette fois-ci il était des milliers.
L'armée de Persia était parée à attaquer.
Au fur et à mesure que les navires approchaient, Persia pouvait distiguer 2 hommes dressés sur les voiles de ces bateaux connus.
Syrius et Norhia...
Le regarde de persia s'assombrit, la haine envahit les membres de son corps, une aura de lumière noire flotta autour de lui, il sentit une adrenaline hors du commun dans ses bras et jambes. et 'un regard noir, Persia courrut vers la jetée, l'épée en billet, son bras puissant en avant...
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